Africités 2018 : la coopération de ville-à-ville pour autonomiser la jeunesse

28 novembre 2018

Les jeunes, en tant qu’acteurs clés pour la transition vers le développement durable, étaient au cœur des discussions lors de la session sur la coopération décentralisée organisée conjointement par Cités Unies France et PLATFORMA le 22 november lors du 8e Sommet Africités à Marrakech, Maroc.

Le 8e Sommet Africités a rassemblé plus de 8 000 participants, représentants tous les niveaux sub-nationaux de 77 pays, parmi lesquels 53 pays d’Afrique. L’engouement pour cet événement témoigne de la volonté des élus locaux, citoyens, et opérateurs au niveau local de contribuer au processus de décision et incite à les considérer comme des acteurs incontournables de la transition pour un développement durable. C’est également ce que le CCRE s’efforce de soutenir à travers ses projets de coopération internationale, CoM SSA et PLATFORMA, représentés lors des divers sessions et sur un stand à Africités.

« Il faut lancer tout le monde dans le partenariat pas seulement les élus mais tout un territoire ! », ce qui implique nécessairement de prendre en considération la jeunesse, a affirmé Jean-Marie Tétart (Maire de Houdan, France), soutenant ainsi une approche territoriale intégrée pour le développement.

Les résultats de la discussion ont porté sur la nécessité de reconnaître les jeunes comme des acteurs incontournables du processus de décision et d’élaborer des politiques en faveur de l’autonomie des jeunes, afin de leur permettre de développer davantage de compétences, comme l’a suggéré Aissatou Touré (Réseau des jeunes professionnels ACP).

En lien avec cette priorité, Anna Lixi (Commission européenne, DG DEVCO) a présenté l’appel à projets « Partenariats pour les villes durables » en insistant d’ailleurs sur la collaboration multi-acteurs, multi-secteurs et triangulaire pour faciliter la création d’emplois ainsi que l’innovation urbaine.

« Il faut garder en vue l’échange entre les collectivités, le partage et l’apprentissage en commun », a insisté Frédéric Vallier, Secrétaire général du CCRE. « C’est ce qui fait la différence avec des investissements extérieurs qui sont détachés des territoires et sans lien avec les populations et acteurs locaux », a-t-il ajouté.

 

 

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