Comment faire avancer le développement efficace? Aller local

1 juin 2016

« Les gouvernements locaux peuvent être un catalyseur très important pour relever les défis que nous avons identifiés dans l’Agenda 2030 de développement durable et les autres accords internationaux », a déclaré la Secrétaire générale adjointe de CGLU Emilia Sáiz, lors d’un atelier du Partenariat mondial sur la coopération au développement efficace (GPEDC) à Barcelone.

CGLU a accueilli la réunion en coopération avec le Groupe de travail CIB, pour montrer aux gouvernements nationaux, aux organisations multilatérales, aux fondations, aux organisations de la société civile et aux autres acteurs l’importance d’inclure les gouvernements locaux dans la mise en œuvre des principes de développement efficace.

L’atelier, organisé par l’Équipe conjointe d’appui du Partenariat mondial sur la coopération au développement efficace (OCDE et le PNUD) avec le soutien de CGLU, l’Union européenne, le gouvernement du Japon et les Pays-Bas, visait à échanger sur les Initiatives de partenariat mondial (GPI) volontaires qui ont été créés au cours des dernières années pour travailler sur des approches novatrices et des propositions concrètes pour mettre en œuvre la coopération au développement plus efficace. L’atelier a réuni environ 50 représentants de ces organisations.

La participation des gouvernements locaux dans les stratégies nationales de développement

CGLU, qui a un GPI sur l’implication des collectivités locales et régionales dans les stratégies nationales de développement, a eu l’occasion d’expliquer aux autres partenaires comment ils pourraient assurer une meilleure implication du secteur des collectivités locales pour atteindre des résultats concrets. Kubeshni Govender-Jones, représentant l’Association sud-africaine des Gouvernements locaux (SALGA), a expliqué comment l’association est impliquée dans les plans et stratégies nationales de développement. L’expérience de SALGA est plutôt positive, puisque c’est une association dont la position est intégrée dans la Constitution, alors que dans d’autres pays, les associations de collectivités locales ne sont pas toujours prises en compte dans la définition et la mise en œuvre des stratégies nationales. Elle a donc recommandé que les partenaires de développement construisent le secteur public local en accord avec le niveau national, afin d’assurer qu’ils soient invités à venir à la table.

En outre, elle a souligné que les gouvernements locaux représentent une excellente occasion de tester des projets pilotes et de démonstration visant à aider l’émergence de réponses concrètes aux défis mondiaux au niveau local. « Comment savez-vous que les discussions actuelles mènent à quoi que ce soit à la fin de la journée ? », a demandé Mme Govender-Jones. « Au niveau local, vous pouvez voir les résultats concrets de quelque chose que vous avez construit ou mis en œuvre et qui exprime de façon tangible les discussions globales. Nous ne pouvons pas permettre de ne pas apprendre de l’erreur de quelqu’un d’autre : le renforcement des capacités et l’échange de connaissances sont donc un élément indissociable du développement ».

Des débats mondiaux sur la coopération au développement efficace

En novembre, la 2e réunion de haut niveau du Partenariat mondial sur la coopération au développement efficace aura lieu à Nairobi. CGLU prépare sa contribution de différentes façons :

  • Contribuer au document final de la réunion
  • Contribuer aux discussions sur les futurs cycles de suivi des engagements et des principes de coopération au développement efficace
  • Identifier les recommandations concrètes du secteur des collectivités locales et élaborer des cas spécifiques qui illustrent les recommandations
Pour plus d’informations, merci de consulter le site internet de la CIB ou son secrétariat (uclg.cib@vng.nl).
S'inscrire à la newsletter