Le Parlement européen appelle à des réformes majeures dans les relations ACP-UE après 2020

1 octobre 2016

L’Accord de Cotonou entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’UE doit être réformé afin d’améliorer son efficacité, ont déclaré les eurodéputés dans une résolution adoptée ce mois-ci en séance plénière.
Les députés européens appellent à un nouveau cadre juridiquement contraignant qui met l’accent sur les objectifs de développement mondiaux, les droits de l’homme et renforce la coopération régionale. Le rapport adopté soutient les messages promus par PLATFORMA, en particulier sur une participation renforcée des gouvernements locaux et régionaux pour une meilleure gouvernance et démocratie – l’un des objectifs principaux de l’Accord de partenariat.
« Ce rapport est une base solide pour un nouveau partenariat qui offre une structure solide et efficace. Il est d’autant plus important pour les droits de l’homme, où le dialogue politique n’a pas été très efficace dans le passé. Dans un nouvel accord cela doit être renforcée. Cela servira l’intérêt de toutes les nations participantes », a déclaré le rapporteur Norbert Neuser (S&D, Allemagne) avant le vote final. La résolution non contraignante a été adoptée avec 489 voix contre 146 et 37 abstentions.
Les Objectifs de développement durable doivent être placés au cœur d’un nouvel accord avec des mécanismes de suivi et de responsabilisation appropriés, ont souligné les députés. Des accords régionaux sur mesure sont également indispensables pour une coopération efficace. Ceux-ci doivent tenir compte des organisations et des stratégies régionales existantes, ont-ils ajouté.
L’accord post 2020 doit abandonner la mentalité donateur-bénéficiaire et promouvoir le principe de propriété. La bonne gouvernance doit être un élément crucial des relations futures ainsi qu’une meilleure surveillance des droits de l’homme.

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