Les gouvernements régionaux et locaux détiennent la clé pour parvenir à un développement humain durable

1 juin 2016

Les gouvernements locaux et régionaux d’Europe ont démontré leur rôle vital dans la lutte contre les problèmes mondiaux du développement humain du 21e siècle tels que la pauvreté et l’inégalité, le changement climatique et les villes durables, dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable récemment adopté, lors d’un important séminaire à Bruxelles organisé la veille des Journées européennes du développement.
Piloté par le Gouvernement basque et la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe (CRPM), en partenariat avec PLATFORMA, et avec le soutien de l’ART Initiative-Hub pour les partenariats territoriaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le séminaire a réuni des représentants des gouvernements régionaux et locaux du monde entier et leurs associations, ainsi que des responsables de haut niveau de la Commission européenne, du PNUD et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ce séminaire intitulé « Les partenariats territoriaux et les Objectifs du développement durable (ODD) : comment ne « laisser personne derrière » a étudié comment les gouvernements régionaux et locaux, par le biais des partenariats territoriaux et des initiatives de coopération décentralisées, contribuent à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et ses objectifs de développement durable (ODD) ; et par conséquent contribuent au développement économique, à la cohésion sociale et la protection environnementale de leurs communautés.
« Qu’est ce qui est nouveau avec les ODD ? Vous devez agir localement ou vous êtes hors course », s’est exclamée Rosario Bento Pais, Chef d’unité, Société civile, autorités locales, DG de la coopération internationale et du développement (DEVCO), Commission européenne.
La représentante de PLATFORMA, Flavia Donati, Directrice, Partenariats et coopération internationale à la Région toscane a souligné qu’« un dialogue multi-niveaux peut être un moyen concret pour montrer lorsqu’un dialogue existe entre les autorités locales au niveau national et international, elles deviennent plus conscientes des problèmes et du rôle qu’elles peuvent jouer dans leurs résolutions ».
Les gouvernements de l’Emilie-Romagne (Silvia Grandi, Chef du Département de la coordination des politiques européennes, des accords et des programmes de zones spéciales) et du Pays Basque (Paul Ortega, directeur de l’Agence basque de coopération au développement) se sont spécifiquement concentré sur la façon dont le cadre des ODD et la tradition de partenariats territoriaux entre l’Europe et les pays partenaires peut être mise au centre pour accroître la cohérence des politiques pour le développement.
Aziza Akhmouch, Chef du Programme eau et gouvernance, Division de la politique de développement régional, de l’OCDE, a partagé ses efforts pour mieux définir ce que « local » signifie dans l’Agenda 2030, car il y a un besoin urgent pour les données désagrégées pour suivre les progrès. La quantification se concentrera sur les domaines fonctionnels, et non pas les limites administratives.
Le débat a mis en lumière le fait que la localisation de l’Agenda 2030 n’est pas tant sur « où le changement se produit », mais sur « comment ça se passe » et « qui est le moteur de changement ?» Une proposition visant à former une Alliance européenne pour l’action locale des ODD a été faite.

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