CGLU est prêt pour les célébrations du mouvement municipal

27 février 2019

Le cinquième Séminaire et Campus de CGLU a posé les bases sur lesquelles se préparent le Congrès et le Sommet mondial de CGLU, qui aura lieu à Durban (Afrique du Sud) en novembre 2019. Au cours du séminaire qui s’est déroulé à Barcelone (Espagne) du 11 au 15 février, les thèmes et la structure du Congrès ont été présentés et discutés entre les participants et la Présidence de l’Organisation Mondiale.

(Cet article a été initialement publié sur le site de CGLU)

Un panel entièrement féminin a ouvert la journée de discussion en faisant le bilan des discussions de la veille et cherchant à inspirer tout.es les participant.es du séminaire. Tout.es ont été mis au défi de repenser le monde dans lequel nous vivons et comment relever les défis et les opportunités de l’avenir.

Le président Parks Tau a ouvert la session sur l’organisation du Congrès mondial, la fête du mouvement municipal. Il a souligné l’importance de concilier le Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux avec les priorités des membres et des partenaires de l’Organisation mondiale, tout en restant pertinent pour les autres parties prenantes et participants du Congrès. Il a ainsi rappelé que si CGLU doit rester pertinent pour la prochaine décennie, le Congrès doit trouver un équilibre entre les sujets qui comptent le plus pour les participants et ce qui les priorités les plus pertinentes pour l’organisation.

« Nous voulons un Congrès qui face porter les voix de nos villes au niveau mondial et qui accueille les voix du monde pour qu’elles résonnent dans nos villes » Emilia Saiz, Secrétaire Générale de CGLU

Le Congrès mondial, clé pour la stratégie de l’Organisation mondiale

La Présidence de CGLU a exprimé ses espoirs de concevoir un Congrès qui ne laisse personne et aucun territoire pour compte. L’objectif est de préparer un Congrès qui valorise la construction et la protection de la paix et la démocratie locale, et qui se concentre sur le dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes. Le Président Parks Tau a souligné, dans son discours d’ouverture, qu’il était essentiel que l’Organisation mondiale montre l’exemple dans ce combat pour un modèle de gouvernance inclusif de toutes les parties prenantes et ne soit plus dans l’attende que d’autres organismes le fassent.

C’est pour cette raison, dit-il, que le Congrès mondial de CGLU doit fournir cet espace qui permette un débat multipartite engagé ; un dialogue visant à favoriser la transformation du système de gouvernance.

Le Congrès mondial deviendrait ainsi l’événement faisant le lien entre la stratégie de l’Organisation jusqu’au Sommet mondial, et les premières transformations de l’Organisation mondiale entrant dans la prochaine décennie.

« Notre 6e Congrès mondial est la consolidation de notre stratégie, mais aussi le début d’une nouvelle ère pour notre Organisation mondiale. Construire le Congrès doit nous permettre de développer de nouvelles façons de penser, de nouvelles formes de débattre, de développer de nouvelles solutions pour nos communautés. » Parks Tau, Président de CGLU.

Les membres de CGLU Régions et des groupes qui ont également participé à l’élaboration du prochain Congrès. Les membres des sections régionales ont souligné que les problématiques des finances locales, de l’égalité entre les sexes et de la migration, devraient être au centre des discussions à Durban.  De même, les Sections Régionales ont souligné que la démocratie locale et le dialogue intergénérationnel, en tant que piliers de la construction de la paix, devraient être le cœur des enjeux. Les partenaires du secteur privé, de la Campagne d’action des Nations Unies pour le développement durable et d’ACCORD ont manifesté leur enthousiasme pour le Congrès et les possibilités d’échanges, de partenariats et de production de connaissances qui se présenteront à Durban.

(Découvrez l’article complet sur le site de CGLU)

 

S'inscrire à la newsletter