La manière de le faire est de développer un indicateur robuste dans le cadre des Objectifs de développement durable, disent Emilia Sáiz, secrétaire générale adjointe de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), et Begoña Lasagabaster, Chef de la Section du leadership et de la gouvernance d’ONU Femmes.
« Quelle proportion des maires et des conseillers sont des femmes ? Quelles villes et régions sont les leaders mondiaux de l’équilibre entre les sexes dans les institutions locales et pourquoi ? Répondre à ces questions est plus difficile qu’il ne semble à première vue. Malgré le consensus croissant sur le rôle que joue la participation des femmes dans le développement durable, il n’existe pas de données comparables sur la proportion de femmes dans les bureaux locaux élus.
Cet écart pourrait avoir un impact majeur. Il a été démontré que lorsque les femmes ont plus de voix et de participation dans les administrations publiques, les ressources publiques sont plus susceptibles d’être affectées à des investissements dans les priorités de développement humain, y compris la santé des enfants, la nutrition et l’accès à l’emploi.
C’est pourquoi il est si important que les Objectifs de développement durable (ODD), l’agenda mondial de lutte contre la pauvreté qui est entré en vigueur l’année dernière, abordent directement la question de la participation politique des femmes. Dans ce cadre, l’Objectif 5 sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes comprend un objectif spécifique visant à « assurer la participation pleine et effective des femmes et l’égalité des chances de leadership à tous les niveaux de la prise de décision dans la vie politique, économique et publique ».
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