Les eurodéputés veulent un solide cadre multi-acteurs pour le futur des relations UE-ACP
31 août 2016
De nombreux parlementaires européens ont adopté les messages promus par PLATFORMA, en particulier sur une participation renforcée des gouvernements locaux et régionaux pour une meilleure gouvernance et démocratie – l’un des objectifs principaux de l’Accord de Partenariat.
En particulier – et faisant écho aux recommandations de PLATFORMA et de ses membres – les députés ont déposé des amendements appelant à l’implication des gouvernements locaux et régionaux (GLR) dans les processus de programmation, de suivi et d’évaluation du nouveau cadre. 26 des 214 amendements déposés appelent à une participation accrue et effective des GLR.
PLATFORMA croit que cette tendance sera confirmée par l’adoption de ces amendements et le vote de la Commission DEVE. Le vote final en Plénière est prévu pour octobre.
Le premier projet de rapport faisait déjà mention de l’importance des gouvernements locaux et régionaux dans le cadre de coopération entre l’UE et les pays ACP, tout en soulignant que le Partenariat UE-ACP n’avait pas réussi jusqu’à présent à impliquer réellement les GLR dans les débats politiques. De plus, l’Accord a également échoué à construire sur la valeur ajoutée des GLR en tant qu’acteurs du développement dans les pays ACP.
Lors de cette même réunion de la Commission DEVE, les eurodéputés auront également l’occasion d’échanger avec Koen Doens, Directeur pour la coordination du développement en Afrique du l’ouest et du sud à la DG DEVCO, Commission européenne, sur l’évaluation de l’Accord de Partenariat Cotonou. Le rapport d’évaluation (publié en juillet par la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini), est préoccupant car, à ce jour, il n’aborde pas l’implication des gouvernements locaux et régionaux dans la mise en œuvre de l’Accord de Partenariat .
Les autres principaux sujets encore débattus au sein des institutions européennes sont les questions de la budgetisation du Fond européen de développement (FED), du rôle des organisations régionales existantes, et de la nature contraignante de l’accord.