Géorgie, Moldavie, Ukraine : comment les rapprocher de l’UE ?
8 juillet 2022
C’était quelques jours après le déclenchement de la guerre par la Russie : tour à tour, l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie déposent une demande officielle pour adhérer à l’UE. Depuis, l’Ukraine et la Moldavie se voient ouvrir la perspective d’adhérer à l’Union, alors que pour la Géorgie, les dirigeants de l’UE lui ont reconnu la « perspective européenne », sorte de prélude à une candidature officielle.
Mais, comment ces pays qui parient sur un avenir européen peuvent-ils se préparer ? Les membres du CCRE adoptent une déclaration sur le sujet à l’occasion de leur réunion du Comité directeur, le 5 juillet 2022.
S’il est indéniable que les élargissements de 2004, 2007 et 2013 ont mécaniquement conduit l’UE à jouer un rôle plus important sur la politique ukrainienne, géorgienne et moldave, le parcours vers l’adhésion de ces pays est encore long et périlleux.
Dans ce cadre, les collectivités territoriales et leurs associations représentatives peuvent contribuer à leur rapprochement avec l’Union européenne. Un très grand nombre de dossiers liés à l’adhésion présentent en effet une forte dimension locale. « Le CCRE et ses associations sont prêt à accompagner le processus d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie », soutiennent à l’unisson les membres du CCRE dans la déclaration.
Depuis près de 25 ans, le Conseil des Communes et Régions d’Europe, soutenu par la suite par PLATFORMA, apporte en effet un soutien indéfectible aux collectivités dans les pays voisins de l’Est de l’UE. Comme l’explique la déclaration, le réseau du CCRE travaille sans discontinuité « au renforcement de l’autonomie locale et au développement des capacités institutionnelles, en encourageant les réformes de gouvernance à plusieurs niveaux multi-niveaux ».
Afin d’accompagner les réformes institutionnelles nécessaires et d’assurer un processus d’intégration durable, les membres du CCRE préconise notamment la voie « de la coopération décentralisée (…) pour assurer un processus d’intégration durable ». Et de préciser que « les échanges entre pairs, les partenariats municipaux, le mentorat, les visites d’étude, les jumelages, les séminaires et formations constituent autant de leviers pour rapprocher ces trois pays de l’Union européenne ».
Si le CCRE est prêt à « continuer à soutenir ses associations membres en Géorgie, Moldavie et Ukraine dans leur contribution au processus d’adhésion à l’UE », espérons que les institutions européennes et les autorités compétentes associent pleinement et en temps utile les gouvernements locaux et régionaux dans ce cadre.
Comme le rappelle la Commission européenne, « la réforme de l’administration publique et le processus de décentralisation dans ces trois pays sont des composantes essentielles des critères d’adhésion à l’UE ». L’Europe ne se fait pas du haut vers le bas. Pour créer un socle commun, il faut partir de la base.
Mais, comment ces pays qui parient sur un avenir européen peuvent-ils se préparer ? Les membres du CCRE adoptent une déclaration sur le sujet à l’occasion de leur réunion du Comité directeur, le 5 juillet 2022.
S’il est indéniable que les élargissements de 2004, 2007 et 2013 ont mécaniquement conduit l’UE à jouer un rôle plus important sur la politique ukrainienne, géorgienne et moldave, le parcours vers l’adhésion de ces pays est encore long et périlleux.
Dans ce cadre, les collectivités territoriales et leurs associations représentatives peuvent contribuer à leur rapprochement avec l’Union européenne. Un très grand nombre de dossiers liés à l’adhésion présentent en effet une forte dimension locale. « Le CCRE et ses associations sont prêt à accompagner le processus d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie », soutiennent à l’unisson les membres du CCRE dans la déclaration.
Depuis près de 25 ans, le Conseil des Communes et Régions d’Europe, soutenu par la suite par PLATFORMA, apporte en effet un soutien indéfectible aux collectivités dans les pays voisins de l’Est de l’UE. Comme l’explique la déclaration, le réseau du CCRE travaille sans discontinuité « au renforcement de l’autonomie locale et au développement des capacités institutionnelles, en encourageant les réformes de gouvernance à plusieurs niveaux multi-niveaux ».
Afin d’accompagner les réformes institutionnelles nécessaires et d’assurer un processus d’intégration durable, les membres du CCRE préconise notamment la voie « de la coopération décentralisée (…) pour assurer un processus d’intégration durable ». Et de préciser que « les échanges entre pairs, les partenariats municipaux, le mentorat, les visites d’étude, les jumelages, les séminaires et formations constituent autant de leviers pour rapprocher ces trois pays de l’Union européenne ».
Si le CCRE est prêt à « continuer à soutenir ses associations membres en Géorgie, Moldavie et Ukraine dans leur contribution au processus d’adhésion à l’UE », espérons que les institutions européennes et les autorités compétentes associent pleinement et en temps utile les gouvernements locaux et régionaux dans ce cadre.
Comme le rappelle la Commission européenne, « la réforme de l’administration publique et le processus de décentralisation dans ces trois pays sont des composantes essentielles des critères d’adhésion à l’UE ». L’Europe ne se fait pas du haut vers le bas. Pour créer un socle commun, il faut partir de la base.