Suite à la publication de la proposition de l’exécutif européen, Frédéric Vallier, secrétaire général du Conseil des Communes et Régions d’Europe(CCRE) qui héberge PLATFORMA, a eu la réaction suivante :
« Ni les 90 000 maires de l’UE, ni leurs associations représentatives ne sont des lobbyistes. Nous sommes donc ravis que la Commission européenne reconnaisse ce fait en les excluant du registre de transparence obligatoire de l’UE.
La publication de la proposition d’un accord pour toutes les institutions de l’UE sur ce sujet suit la position que le CCRE a toujours soutenue, et nous sommes très satisfaits que le Vice-président Timmermans ait suivi nos recommandations.
Les gouvernements locaux, leurs associations nationales et leur organisation représentative européenne (le CCRE) apportent de la légitimité démocratique au processus de décision européen. Ils peuvent donc aider l’UE dans l’architecture et la mise en œuvre de politiques et de programmes qui reflètent les besoins et aspirations de nos collectivités. Pour cette raison, ils ne devraient pas être traités de la même façon que des lobbyistes et multinationales représentant des intérêts privés.
Avec cette décision, nous avançons encore plus vers nos aspirations pour une réelle gouvernance en partenariat dans l’UE. Nous appelons le Parlement européen et le Conseil à soutenir l’approche de la Commission européenne lors des négociations dans les mois à venir. »