Le projet de coopération entre écoles de Fons Mallorquí favorise le développement des communautés

4 septembre 2017

Le projet de coopération entre écoles de Fons Mallorquí de Solidaritat i Cooperació aide au développement des communautés par l’éducation.

En juillet dernier, une délégation de Majorque s’est rendue au Nicaragua pour avoir une expérience directe sur les projets du Fons Mallorquí dans ce pays, où il finance des actions de coopération depuis vingt ans.

Le Fons Mallorquí de Solidaritat i Cooperació a lancé son projet de coopération entre écoles il y a dix ans. Pour le moment, le projet n’est développé qu’au Nicaragua, mais le Fons Mallorquí souhaite mettre en œuvre le même projet dans d’autres pays comme le Pérou, le Sahara occidental ou le Burkina Faso.

Jusqu’à présent, 28 écoles ont adhéré au projet entre le Nicaragua et Majorque. Dans le cas des écoles nicaraguayennes, elles sont sélectionnées par l’UCOM (Unidad de Concertación y Cooperación Municipalista), homologue du Fonds Mallorquí au Nicaragua.

Le jumelage entre les écoles permet d’accroître les services et d’améliorer les infrastructures des communautés rurales au Nicaragua. Parallèlement, cela crée la possibilité de participer à un échange de connaissances entre enseignants et étudiants.

Toutes les écoles participant au jumelage sont situées dans le département de Madriz: « on crée un modèle éducatif qui cherche à garantir un environnement scolaire approprié pour le développement de l’éducation intégrale », explique Maryori Martínez, l’une des responsables du projet. Les écoles deviennent un élément clé des sociétés rurales du Nicaragua et contribuent à son développement, car cela implique toute la communauté : élèves, parents et enseignants.

La reconnaissance de l’école comme acteur du développement dans la communauté est un défi, mais les citoyens du Nicaragua sont conscients que l’école est un lieu idéal pour promouvoir la participation et renforcer une culture démocratique de respect et de coopération. C’est l’espace idéal pour changer les attitudes et les pratiques qui sont essentielles au bien-être des gens.

Grâce à ces efforts collectifs, un environnement scolaire est créé qui se concentre sur la création d’environnements sûrs et sains, afin d’améliorer la qualité de vie des personnes.

Il est important de maintenir ce projet de coopération dans un pays où le taux d’analphabétisme dépasse 30 %. On estime que 49 % des enfants dans les zones rurales n’atteignent pas la cinquième année scolaire.

Le décrochage scolaire est l’un des problèmes majeurs du système éducatif au Nicaragua, puisqu’il est directement lié à des causes économiques et sociales, d’autant plus qu’il affecte le marché du travail. La nécessité pour les familles d’intégrer les enfants dans l’activité de travail affecte directement la fréquentation scolaire. En conséquence, Fons Mallorquí croit qu’il est important de se concentrer sur des projets favorisant le développement communautaire par l’éducation et les échanges.

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