Cap sur la COP23 : les acteurs non-étatiques préparent un avenir durable
Irma. Harvey. Maria… Ces ouragans sont une démonstration catastrophique mais évidente de l’impact climatique dans nos villes. Au sommet Climate Chance à Agadir, du 11 au 13 septembre, les acteurs non-étatiques se sont réunis pour renforcer leur plaidoyer en vue de la COP23.
(Cet article a été initialement publié sur le site du CCRE)
Alors que les projecteurs de l’actualité se tournent désormais sur Bonn qui accueillera en novembre la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP23), comment les villes peuvent-elles agir concrètement ? Quels messages devons-nous apporter à Bonn ? Voici quelques éléments de réponse :
Une façon d’agir, c’est de rejoindre la très fructueuse Convention des Maires : une alliance de villes qui s’engagent à réduire leurs émissions de CO2 et à lutter contre le changement climatique. Le sommet d’Agadir a d’ailleurs été l’occasion de mettre la lumière sur la Convention des Maires en Afrique subsaharienne et d’inviter les maires africains à joindre l’initiative pour un avenir plus durable. Pour en savoir plus sur le sujet, réécoutez l’émission de RFI « C’est pas du vent » à laquelle ont participé les secrétaires généraux du CCRE, Frédéric Vallier et de CGLU-Afrique Jean-Pierre Elong Mbassi.
L’économie circulaire constitue également un levier important pour la préservation des ressources et du climat. Malgré les avantages qu’elle peut procurer pour limiter l’impact du changement climatique, stimuler la croissance et créer des emplois, son potentiel est sous-exploité et encore trop méconnu. A ce titre, nous lançons un appel pour étendre la Semaine européenne de réduction des déchets à l’international. Nous vous invitons également à découvrir l’infographie du CCRE « Face au changement climatique, passons à l’économie circulaire ! ».
L’harmonisation des systèmes de suivi de l’économie circulaire est également nécessaire. À ce jour, il existe de nombreuses méthodologies visant à assurer un suivi qualitatif et quantitatif de son développement. Bonn sera l’occasion de conscientiser les différents acteurs autour de la nécessité d’harmoniser les indicateurs les plus pertinents et des outils nécessaires pour évaluer l’impact de l’économie circulaire sur la réduction des émissions de CO2. Nous estimons en effet qu’il est primordial d’intégrer de façon systématique la réduction des gaz à effet de serre dans l’évaluation des initiatives menées en faveur de l’économie circulaire.
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