Intégration des migrants : l’UE et les Etats membres doivent amplifier leur soutien aux collectivités

15 février 2017
Cet appel a également été exprimé par le vice-président du CCRE et ancien président de VVSG Luc Martens, qui a déclaré que le fonds européen « Asile, migration et intégration » (AMIF) devrait allouer une plus grande partie de son budget à l’intégration.
L’intégration a un coût. Le manque d’intégration a un coût bien plus élevé. Quand il s’agit de l’intégration des migrants, les gouvernements locaux et régionaux ont de sérieux besoins auxquels ils ne peuvent pas répondre seuls. L’UE et ses Etats membres ont le pouvoir et la responsabilité de soutenir les collectivités face à ces difficultés.
Plus de gouvernance en partenariat = de meilleurs résultats
L’intégration des migrants affecte toutes les sphères de gouvernance : du petit gouvernement local à l’Union européenne. Pour une utilisation efficace des ressources, la coordination et l’échange de bonnes pratiques, parmi d’autres exemples, la gouvernance en partenariat est une nécessité quand il s’agit de l’intégration. Malheureusement, il y a un manque de travail en partenariat entre différentes sphères de gouvernance dans ce domaine. En particulier, les Etats membres doivent encore appliquer les procédures de réinstallation de migrants.
Le CCRE est confiant que les voix des villes et des régions seront entendues. Parmi de nombreux élus locaux tels que les maires d’Amsterdam, de Barcelone, de Berlin ou de Gand, le maire d’Athènes Giorgos Kaminis était également présent à l’événement. Il est l’un des nombreux maires ayant signé l’appel du CCRE pour une véritable politique européenne commune d’asile.
Contexte
Cette deuxième table ronde sur le thème « Comment renforcer l’intégration des migrants dans les villes » a été organisée par la ville d’Amsterdam en collaboration avec DG REGIO et le partenariat sur l’inclusion des réfugiés et des migrants de l’agenda urbain.
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