Le plan de relance européen et le CFP doivent soutenir les communes et les régions
La réponse à la pandémie de COVID-19 l’a clairement montré : les collectivités territoriales jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre et le suivi des mesures nécessaires pour faire face à la crise. Avec des sources de revenus en forte baisse et des dépenses qui montent en flèche, les communes et les régions doivent être spécifiquement ciblées dans le cadre du plan de relance proposé par l’Union européenne.
Plus que jamais, l’UE a besoin d’un budget conséquent, tant pour la relance immédiate que pour investir dans les générations futures. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l’a clairement exprimé. En outre, la proposition conjointe du président français Emmanuel Macron et de la chancelière allemande Angela Merkel d’établir un fonds de relance de 500 milliards d’euros pour moderniser l’économie européenne va dans le même sens.
Les institutions européennes et les gouvernements nationaux doivent associer étroitement les communes, les régions et leurs associations représentatives à la mise en œuvre du fonds de relance. Comme l’OCDE l’indique dans sa récente étude sur l’impact territorial du COVID-19, des mécanismes de coordination et des responsabilités partagées à tous les niveaux de gouvernement sont essentiels pour assurer une réponse cohérente et efficace.
La coopération décentralisée contribuera aux engagements internationaux de l’UE
Les communes et les régions sont également bien placées pour contribuer aux politiques de développement international de l’UE, si elles sont soutenues par les bons outils, notamment le nouvel instrument de voisinage, de développement et de coopération internationale (IVDCI). « Les actions des gouvernements locaux et régionaux avec les pays partenaires pour limiter la propagation du COVID-19 montrent une fois de plus leur rôle central au-delà de nos frontières », a déclaré Tine Soens, conseillère municipale de Courtrai (Belgique) et porte-parole de PLATFORMA pour la coopération internationale. « En finançant la coopération décentralisée entre les villes et les régions, le budget à long terme de l’UE peut favoriser une reprise rapide et des sociétés résilientes dans le monde entier ».
Le futur budget de l’UE doit être arrêté dès que possible et idéalement avant la fin de l’année. Tout retard supplémentaire compromettrait la sécurité de nombreux projets européens prévus et aurait un impact négatif sur les communes, les régions, les PME, les travailleurs et une population déjà vulnérable.
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